Le développement des tumeurs
Le cancer est une maladie à laquelle nous devons presque tous faire face. Pourquoi une personne développe-t-elle un cancer et pas l'autre? L'attribuer à une coïncidence semble un peu simpliste. Les mutations de l'ADN (ce que l'on appelle des erreurs dans l'ADN) sont souvent désignées comme coupables, mais chacun d'entre nous est constamment confronté aux mutations de l'ADN. Même avant l'âge de 30 ans. Alors pourquoi tout le monde ne contracte-t-il pas un cancer et pourquoi le cancer apparaît-il souvent plus tard dans la vie? Il est clair que plusieurs facteurs jouent un rôle, notamment le microenvironnement de la cellule tumorale.
Outre les mutations de l'ADN, quels sont les systèmes qui déterminent si un corps développe ou non un cancer? Vous trouverez ci-dessous une liste:
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- Facteurs environnementaux
Tabac, alcool, alimentation malsaine, stress chronique, rayons UV et certains médicaments : chaque facteur environnemental a une influence sur le développement ou non d'un cancer. - Épigénétique
Qu'est-ce que c'est ?
L'épigénétique est décrite - en termes humains - comme des marqueurs sur l'ADN. Comparez-la à un livre : les lettres (le code) et l'histoire (votre ADN tout entier) ne changent pas lorsque vous marquez quelque chose dans le livre. Pourtant, le changement épigénétique (le marquage) fait fonctionner le gène différemment. L'épigénome est donc comme le système d'exploitation de l'ADN et peut influencer le développement des gènes (et donc des tumeurs) sans modifier le code intrinsèque de l'ADN. Les modifications de l'épigénome peuvent être héréditaires, congénitales ou environnementales. - Inflammation chronique
L'inflammation chronique trouve souvent son origine dans une perturbation de l'écosystème qui ne peut faire face au stress oxydatif. Lorsque votre cellule est vivante, elle effectue une respiration cellulaire pour obtenir de l'énergie. Cette respiration cellulaire a une influence sur les molécules environnantes de cette cellule. Ces molécules peuvent perdre un électron, ce qui les rend instables: elles deviennent des radicaux libres. Les radicaux libres sont à nouveau à la recherche de stabilité et volent des électrons à une molécule voisine. Ce processus se poursuit: un cercle vicieux est créé qui va aggraver le problème, c'est ce qu'on appelle le stress oxydatif et qui provoque une inflammation chronique.
Les facteurs environnementaux et le processus de vieillissement stimulent encore davantage le stress oxydatif et ce cercle vicieux n'est jamais brisé. Cet environnement joue à l'avantage des cellules tumorales. Elle entraîne également des dommages à l'ADN mitochondrial, qui peut à son tour endommager l'ADN nucléaire ou l'ADN du noyau cellulaire. Une autre "victoire" pour les cellules tumorales.
- Facteurs environnementaux
Le rôle du métabolisme des groupes méthyles
La méthylation est une réaction qui a lieu dans les cellules et dont l'explication chimique est complexe. Elle assure l'excrétion de certains métabolites, ce qui signifie que la méthylation est extrêmement importante pour éliminer les substances toxiques de l'organisme. La méthylation est également importante dans d'autres processus physiologiques tels que la protection des gènes, l'immunité, les fonctions neurologiques et la stimulation de la détoxification du foie.
Dans certaines circonstances, par exemple lorsqu'il y a trop de toxines dans le sang ou en cas de stress prolongé, la capacité de méthylation de l'organisme est insuffisante pour effectuer toutes les réactions métaboliques. Le corps fait des choix et ignorera donc certaines réactions. Cela peut conduire à une accumulation de toxines, à des perturbations dans la régulation de l'expression de l'ADN, à une protection réduite de certains gènes, à une perturbation de la détoxification du foie... Bref, toutes les réactions dans lesquelles la méthylation joue un rôle crucial. Les défauts du métabolisme des groupes méthyles peuvent donc être associés à un risque accru de développer un cancer.
Mais quelle est la meilleure façon d'aborder cette question?
La méthylation ne peut avoir lieu qu'en apportant les bonnes substances: la choline, la bétaïne, la méthionine et les vitamines B (B6, B12 et acide folique) sont extrêmement importantes à cet égard. Dans le cas du cancer, nous constatons que ces nutriments sont souvent présents en quantités anormalement faibles, et que des niveaux faibles ou des carences en ces nutriments sont à leur tour liés au développement de cancers humains.
Traitements, nouveaux développements et recherche d'alternatives
Les traitements actuels visent à arrêter la croissance ou à éliminer les cellules cancéreuses. Au cours de ce processus, les cellules saines sont affectées et l'environnement ne s'améliore pas, au contraire. La cause réelle des tumeurs est ignorée et le risque de récidive est souvent élevé.
La recherche sur les thérapies contre le cancer a augmenté de façon exponentielle ces dernières années. Sur 68 nouveaux médicaments anticancéreux approuvés entre 2009 et 2013, 42 n'ont pas permis d'améliorer la survie après une période de suivi de 5,4 ans. Parmi les médicaments qui semblaient présenter un avantage, le gain moyen de survie était inférieur à 3 mois. Onze agents ont apporté un bénéfice clinique et seuls deux ont effectivement amélioré la qualité de vie du patient. Des traitements coûteux, de faux espoirs et des effets secondaires inutiles, pour une efficacité limitée en retour.
Les patients eux-mêmes cherchent des moyens d'augmenter leurs chances de guérison. Pour cette raison, on estime que 80 % des patients atteints de cancer prennent des compléments alimentaires. Les objections que les médecins ont souvent, à tort ou à raison, à l'égard des compléments alimentaires font que de nombreux patients ne révèlent pas cette utilisation à leur médecin. Le patient prend donc simplement quelque chose, qui n'est peut-être pas adapté au traitement. Il est donc essentiel que les médecins, disposant des connaissances nécessaires sur ce qui est approprié et utile, supervisent l'utilisation correcte des remèdes naturels en cas de cancer. Ce n'est qu'ainsi que le traitement du cancer peut être soutenu de manière efficace et scientifique et que les effets secondaires peuvent être réduits.
Traitement avec des substances naturelles: comment l'aborder de manière ciblée, scientifique et sûre?
Comme indiqué précédemment, les thérapies actuelles pour toutes sortes de maladies se concentrent toujours sur le traitement des symptômes, sans traiter la cause de la maladie qui peut être présente dans le corps. Par exemple, le fait de ne pas traiter un problème intestinal à l'origine d'une maladie particulière peut entraîner le développement d'autres maladies chroniques. En réalité, ces maladies ne sont presque jamais liées, en l'occurrence, au problème intestinal qui est à l'origine de cette maladie chronique. C'est pourquoi il est si important d'identifier et de corriger les causes sous-jacentes avant qu'elles ne puissent causer d'autres dommages.
Deux systèmes principaux peuvent être utilisés à cet effet:
- D'une part, l'absorption des nutriments et l'élimination des substances toxiques sont extrêmement importantes. Les intestins et le foie jouent le plus grand rôle dans ce domaine.
- D'autre part, le stress chronique, par la production constante d'adrénaline et de cortisol, peut entraîner un épuisement de l'organisme et des problèmes de désintoxication.
Dans le cas du cancer également, il est important de soutenir ces deux principaux systèmes. La muqueuse intestinale et le microbiome intestinal (l'ensemble de toutes les bonnes et mauvaises bactéries qui vivent dans votre intestin) sont ici essentiels. Ensemble, ils assurent une perméabilité sélective de l'intestin, qui se traduit par une absorption efficace des nutriments et une excrétion des déchets. En outre, le rétablissement de l'inflammation chronique et de la fonction d'approvisionnement en énergie de la cellule (fonction mitochondriale) est un point important. Ici, comme déjà mentionné, le foie (fonction de nettoyage) et le traitement de l'inflammation chronique et du stress chronique sont essentiels. Enfin, le soutien de la capacité de méthylation est également très important ici. Cela peut se faire parfaitement grâce à un régime alimentaire.