Coup de mou ou dépression : comment faire la différence et que pouvez-vous faire ?

Tout le monde traverse parfois une mauvaise passe. Mais lorsque ces jours deviennent des semaines, puis des mois, il peut y avoir quelque chose de plus profond. Comment reconnaître les signes d’une dépression et que pouvez-vous faire pour préserver votre résilience, même dans les moments difficiles ? Nous vous donnons quelques conseils dans cet article de blog. 

 

Sommaire

  • Un coup de mou ou une dépression ?
  • Plus fréquent chez les femmes que chez les hommes
  • Comment reconnaître une dépression ?
  • Corps et esprit en déséquilibre
  • Que pouvez-vous faire vous-même ?
  • Envie d’en savoir plus ?

Un coup de mou ou une dépression ?

Un coup de blues fait partie de la vie : vous vous sentez temporairement triste ou abattu, souvent en réaction à du stress, une perte ou une déception. Cette période passe généralement d’elle-même et ne perturbe pas votre vie quotidienne. Une dépression, en revanche, est différente : il s’agit d’un trouble de l’humeur durable qui influence vos pensées, vos émotions et votre fonctionnement. Le mot vient du latin depressio, qui signifie littéralement « abaisser ». Il décrit bien cette impression que tout devient plus lourd à porter.


Plus fréquent chez les femmes que chez les hommes

Le nombre de personnes souffrant de dépression est en augmentation. Environ un adulte sur quatre connaîtra un épisode dépressif au cours de sa vie, les femmes étant nettement plus vulnérables que les hommes. Les femmes âgées de 18 à 34 ans présentent un risque particulièrement élevé, notamment en raison de facteurs hormonaux et psychologiques. L’utilisation d’antidépresseurs a plus que triplé aux Pays-Bas au cours des dernières décennies, les femmes étant celles qui en font le plus souvent usage. 

Comment reconnaître une dépression ?

Une dépression peut se manifester de multiples façons. Vous pouvez vous sentir triste pendant une longue période et perdre tout intérêt ou plaisir pour les activités qui vous rendaient heureux auparavant. Chez les jeunes, cela se traduit parfois par de l’irritabilité ou des sauts d’humeur. D’autres signes peuvent apparaître :

  • troubles du sommeil 
  • fatigue
  • changements d’appétit ou de poids
  • agitation
  • difficultés de concentration
  • sentiments de culpabilité ou de dévalorisation.

Dans les cas plus graves, des pensées récurrentes liées à la mort peuvent survenir.

Corps et esprit en déséquilibre

La dépression n’est que rarement d’origine purement psychologique. Des facteurs physiques y participent souvent :

  • Déséquilibre des neurotransmetteurs tels que la sérotonine et la dopamine, impliqués dans la régulation de l’humeur.
  • Système de stress (axe HPA) souvent hyperactif, maintenant un taux de cortisol élevé.
  • Implication du microbiote via l’axe intestin-cerveau : une flore intestinale déséquilibrée peut influencer l’humeur.
  • Inflammation chronique de bas grade et stress oxydatif pouvant altérer la fonction cérébrale.
  • Prédispositions génétiques et fluctuations hormonales qui peuvent augmenter la vulnérabilité.

Les conditions de vie, le soutien social, la personnalité et les schémas de pensée jouent également un rôle important. La dépression résulte donc toujours d’une interaction complexe entre le corps, l’esprit et l’environnement.

Que pouvez-vous faire vous-même ?

Une dépression demande du temps, de l’attention et de la bienveillance. Il n’existe pas de solution rapide, mais certaines étapes peuvent favoriser le rétablissement :

  • Reconnectez-vous à votre corps. Bougez doucement, respirez, sortez à l’air libre. La lumière du jour et l’air frais apaisent le système nerveux.
  • Bougez avec douceur. Choisissez des activités accessibles et agréables comme la marche, le vélo ou le yoga. L’activité physique stimule la production d’hormones du bonheur.
  • Nourrissez votre cerveau. Fournissez à votre organisme les nutriments essentiels à l’équilibre mental. Des compléments comme Omarin (oméga-3), Methialyn (vitamines B) et Curmac (adaptogène à base de maca) peuvent soutenir cet équilibre.
  • Brisez l’isolement. Le lien social favorise le rétablissement. Entourez-vous de personnes bienveillantes, même si vous en avez peu envie.
  • Apportez du rythme à vos journées. Des horaires réguliers de sommeil et de repas aident votre corps à retrouver un sentiment de sécurité et de stabilité.
  • Soyez bienveillant envers vous-même. Les pensées dépressives sont souvent dures et critiques. Remplacez-les progressivement par des pensées plus douces, même si cela vous semble forcé au début.
  • Cherchez de l’aide. Un professionnel (coach, thérapeute ou médecin) peut vous aider à identifier les causes et à choisir une approche adaptée.

Le rétablissement ne commence pas par de grands bonds, mais par de petits pas constants. En écoutant ce dont votre corps et votre esprit ont besoin, vous renforcez votre résilience et laissez à nouveau la place à la lumière et à la joie de vivre. Accordez-vous le temps d’un rétablissement lent, mais sûr et durable.